» Juste une ombre « , de Karine Giebel

 juste une ombre

Résumé :

Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie. Tu domines ? Tu deviendras une esclave. Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t’imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour… Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi. À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t’observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d’aller consulter un psychiatre. Tes amis s’écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t’aider. Tu es seule. Et l’ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard… Tu commandes ? Apprends l’obéissance. Tu méprises ? Apprends le respect. Tu veux vivre ? Meurs en silence…

  

      L’auteur met d’abord en scène deux personnages dans deux intrigues isolées : un homme (un commandant) et une femme (qui travaille dans la pub). Karine Giebel construit donc deux personnages pour qui on se prend vite d’affection. Cloé peut exaspérer, mais derrière cette façade, c’est une femme fragile. De même, la froideur, l’autorité d’Alexandre vis-à-vis de ses collègues le rend peu sympathique, mais c’est un personnage en souffrance du début à la fin.

    Pour se pencher, maintenant sur l’intrigue du roman,  Karine Giebel a su nous mener vers diverses pistes et nous surprend. Le doute, et si Cloé n’avait pas imaginé cet homme qui la harcèle, mais des soupçons s’installent avant qu’Alexandre ne commence son enquête. 

   Un style d’écriture hachuré. Ces phrases brèves donnent un bon rythme au récit. Son écriture a aussi quelque chose de poétique, notamment les passages où les pensées du harceleur nous sont dévoilées. 

Bref, lisez-le. Ce roman vaut le détour !