Le Choix, de Désirée et Alain Frappier

Désirée a passé son enfance à chercher sa place, trimballée de familles d’accueil en internats, avec, comme une parenthèse enchantée, une année chez celle qu’elle appelle « le bonheur », sa grand-mère, à Biarritz. Pourquoi ses parents semblent-il dépenser autant d’énergie à s’éloigner d’elle ? Pourquoi cette carte famille nombreuse dans sa poche et ces voyages pourtant seule ? Et ce prénom, Désirée, comme un pied de nez ? Les réponses à ces questions se trouvent dans un vieux carton, oublié dans un grenier…
Mêlant très justement destinée personnelle – celle de Désirée qui ne l’était justement pas et en a subi les conséquences familiales – et histoire collective, celle des femmes, victimes de l’hypocrisie des années 70; des avortements clandestins, d’un corps médical buté, Le Choix retrace le combat pour le vote de la loi Veil en 1975.

le choix

Servi par un dessin sensible, bienveillant et précis, dans un élégant noir et blanc, Le Choix s’avère un document précieux pour appréhender les étapes d’un combat et l’urgence de soutenir sans faille un droit inaliénable.
Pour aller plus loin
Annie Ernaux, « J’ai toujours été persuadée que rien n’était jamais gagné pour les femmes » (interview pour L’Humanité en 2014)

Ainsi résonne l’écho infini des montagnes de Khaled Hosseini

ainsi résonne l'écho de l'infiniLe roman s’ouvre un conte que Saboor raconte à Abdullah et à Pari. Il met en scène un homme qui opère le choix de se séparer de son enfant afin que ce dernier connaisse une vie où  la faim et  la misère soient exclues.  Sans qu’ils n’en sachent rien, ce conte va modifier à jamais les destinées des deux enfants.

Si l’histoire débute dans les années 1950, elle se poursuit dans le temps de façon non linéaire. Tous les personnages ont un lien avec l’Afghanistan, pays qui sera meurtri par la guerre. Les personnages évoluent en Afghanistan mais aussi en France, en Grèce ou aux Etats-Unis. On les suit dans leurs décisions, dans leurs actes accomplis ou manqués, dans leurs remords. Tous portent un poids. Autant de vies où l’exil,  l’attachement au pays, les origines (ou ses recherches), les buts convoités les poussent à suivre une voie plutôt qu’une autre.

 

Au cœur de la campagne afghane, Khaled Hosseini nous met devant le plus cruel des choix : Abandonner son enfant pour lui offrir une vie meilleure…

un choix qui bouleversera à tout jamais la vie de la famille.

Un conte moderne et cruel, ancré dans les tourments de l’histoire, au tour d’une galerie de personnages magnifiques !

Passionnant !!!

un de perdu de Gilles Abier

Gilles Abier écrit des romans courts mais puissants. Un de perdu ne déroge pas à la règle, en une soixante page ce roman réussit à vous bouleverser.

On suit les parcours croisés d’Enzo, un jeune de 12 ans livré à lui-même et de Mélanie dont le fils de 7 ans, Clément, a disparu 5 ans plus tôt. Le premier essaie de se construire avec des parents qui le négligent au point d’oublier régulièrement de venir le chercher à la gare ou à la médiathèque. Mélanie quant à elle n’a toujours pas perdu l’espoir de revoir son fils malgré le fait qu’elle soit la seule à y croire encore. Elle entretient le souvenir de son enfant lorsqu’elle reçoit un appel du commissariat. Un Enfant se présentant comme Clément s’est présenté au poste.

Après le saisissant La piscine était vide, Gilles Abier reste dans la même veine percutante avec un roman accessible dès 12 ans.

Maintenant c’est ma vie de Meg Rosoff

Daisy, une jeune Américaine, doit partir vivre en Angleterre, chez des cousins qu’elle n’a jamais vu. Tandis qu’elle débute une nouvelle vie là-bas entourée de ses 3 cousins, une guerre contre un ennemi mystérieux éclate et chamboule le quotidien de ceux qui sont devenus sa famille.

Voici un roman formidable, écrit à la 1ère personne, qui nous plonge de façon saisissante dans ce que peut être la vie quotidienne pendant la guerre. Ici il n’est pas question de batailles épiques, l’ennemi qui n’est jamais nommé n’apparait à aucun moment non plus. Le sujet, tout au long du récit, demeure celui du quotidien de Daisy et de ses cousins face à cette guerre qui se déroule en trame de fond. Les protagonistes tentent de survivre face à l’adversité et à l’hostilité ambiante tout en tentant de se construire en tant qu’individus. Le ton utilisé par Meg Rosoff est juste et fluide, a aucun moment on ne tombe dans le pathos inutile, la violence dans laquelle baigne Daisy se suffit à elle même sans que l’auteur ai besoin d’insister lourdement. Un récit brut et touchant. A partir de 13 ans.

A noter qu’une adaptation cinématographique est en ce moment projetée dans les salles.

The Suspicious Housemaid

Suspicious Housemaid

 

Titres alternatifs: 수상한 가정부 (Soo-sang-han Ga-jeong-boo) / The Suspicious Housekeeper

Réalisateur : Kim Hyeong Sik

Pays : Corée du Sud

Genre : Famille, Drame, Mystère

Diffusion : 23 Septembre 2013 au 26 Novembre 2013

Chaîne de retransmission : SBS

Nombre d’épisodes : 20

Acteurs principaux : Choi Ji Woo : Park Bok Nyeo
Lee Seong Jae : Eun Sang Cheol
Wang Ji Hye : Yun Song Hwa
Kim So Hyeon : Eun Han Gyeol
Chae Sang Wu : Eun Du Gyeol
Kang Ji Woo : Eun Hye Gyeol
Nam Da Reum : Eun Se Gyeol

 La  mystérieuse gouvernante Park Bok Nyeo, qui ne sourit jamais,  est solitaire mais d’une efficacité remarquable prend en charge le foyer d’un veuf, Eun Sang Cheol qui vit désormais seul avec ses quatre enfants suite à la mort soudaine de sa femme Wu Seon Yeong.

Bien que parfaite dans son travail, Park Bok Nyeo ne montre jamais ses sentiments et ceci est dû à son mystérieux et tragique passé. Avec l’arrivée de cette femme, la Famille Eun se trouvera face à diverses situations et à apprendre la véritable cause de la mort de la mère de la famille. Ensemble, père et enfants vont devoir se redécouvrir, apprendre à vivre ensemble et apprendre ce qu’est le pardon.

Park Bok Nyeo est un véritable robot capable d’effectuer n’importe quelle tâche. Mais derrière cette barrière qu’elle a érigé entre elle et la famille pour qui elle travaille, se cache une femme profondément meurtrie. Si on la trouve froide au premier abord, on finit par s’attacher à ce personnage hors du commun.

Ce drama est un remake du drama japonais « Kaseifu no Mita » du réalisateur Yukawa Kazuhiko, diffusé en 2011 sur NTV.

Toi contre moi de Jenny Downham

Mickey : sa sœur s’est faite agresser par un garçon et depuis s’est refermée sur elle-même. Mickey, prenant son rôle de grand frère très au sérieux décide de venger sa petite sœur.

Ellie : son frère  serait celui qui a agressé la sœur de Mickey mais il s’est toujours dit innocent.

Ellie prend donc sa défense.

Mais lorsque Mickey et Ellie se rencontrent et tombent amoureux, tout devient flou….

Entre l’amour qu’ils ressentent l’un pour l’autre et leurs familles respectives qui sont en guerre, Mickey et Ellie ne savent plus quoi faire.

Des choix terribles, un amour impossible….

Comment Mickey et Ellie vont-ils gérer tout ça ?

Une histoire magnifique, tout simplement…

A lire ici

 Sokona