A propos d’Elly – Réalisé par Asghar Farhadi (2009)

Dans son dernier film, A propos d’Elly, le cinéaste iranien Asghar Farhadi illustre avec talent les dérives de la société iranienne, minée par les faux-semblants. Avec cette histoire peuplée de personnages mystérieux et ambigus, Farhadi accède au rang de génie du cinéma
Il y a trois couples et un célibataire que la jolie Sepideh aimerait bien caser avec la maîtresse d’école de ses enfants, la timide Elly, invitée surprise. Ça complote sec jusqu’à ce qu’Elly disparaisse sans laisser la moindre trace. S’est-elle noyée en portant secours à un enfant imprudent ? A-t-elle suivi au loin le cerf-volant qu’elle manœuvrait avec joie, dans une drôle d’ivresse de liberté ?
À propos d’Elly une pudique mais violente mise au jour des émotions.

Instinct de Vincent Villeminot

instinctTim ne garde qu’un souvenir troublant de l’accident. Quand il a repris conscience, il était une bête féroce, avide de chasse et de sang. A-t-il rêvé ? Ce n’est pas l’avis du professeur McIntyre, psychiatre singulier, qui l’emmène dans son institut de recherche où vivent d’autres initiés, tous sujets à des métamorphoses animales. C’est là que Tim rencontre Shariff et surtout Flora, une jeune fille séduisante et insaisissable…

Une trilogie efficace qui mêle intrigue policière, expérimentation scientifique et mythologies en tout genre. S’appuyant sur les différentes traditions qui existent, l’auteur revisite le mythe de la métamorphose et en profite pour s’interroger sur la nature humaine et les notions d’instinct, de culpabilité, d’identité…
Toutes ces questions sont abordées à travers des personnages fouillés et confrontés à des situations difficiles, qui les obligent parfois à remettre en cause leurs idéaux. On est loin du manichéisme habituel des héros de romans jeunesse. Pour preuve, certaines scènes de carnage perpétrées par Tim, toujours explicables par les circonstances mais difficilement acceptables par la morale.

Une trilogie plutôt réservée aux jeunes adultes donc et difficile à lâcher une fois qu’on l’a commencée.

Etrangère parmi nous

Une étrangère parmi nousOrigine: USA

Année: 1992

Réalisation: Sidney Lumet

Avec: Melanie Griffith Eric Thal John Pankow

Genre: Policier

Synopsis (source Allociné) :

Chargée d’enquêter sur un meurtre sauvage perpétré au sein de la communauté hassidique de la ville de
New-York, le détective Emily Eden parvient à se faire accepter au sein de cette secte si hermétique. A travers un curieux mélange de traditions et de personnalités elle devra élucider les secrets
de cette société pour éclaircir le crime.

Avis de Nissim :

« Etrangère parmi nous » est un film policier mêlé à une découverte des cultures et à une brève
histoire d’amour.

La trame de fond de ce film est l’enquête menée par le personnage de Mélanie Griffith suite à un crime
commis à l’intérieur d’une communauté. Cette enquête  donne le ton et créé une ambiance un peu tendue.

Ce film nous transporte dans une société à l’intérieur d’une société : la communauté juive hassidique de
New-York. Celle-ci a ses codes, ses mœurs, son étrangeté et sa beauté. Toutes ces caractéristiques se retrouvent dans ce film, bien que certains détails semblent impossibles (danse des hommes et des femmes ensemble). Beaucoup de préjugés et d’idées fausses tombent  grâce à l’authenticité de certains personnages.

Une ébauche d’histoire d’amour se forme entre deux personnages très différents et sans doute opposés. Amour
impossible, rattrapé par le devoir et empêché par la différence.

Un film beau et touchant signé Sidney Lummet.

« Petit crime et sacs à main » de Dorothy Howell

 

 

 

 

 

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Titre original : Haley Randolph Mysteries (T1) – Handbags and Homicide

Auteure : Dorothy Howell
Publié en France chez : Hachette Jeunesse

Résumé :

Haley Randolph est une shoppeuse compulsive, elle ne peut s’empêcher d’acheter c’est plus fort qu’elle.

Son péché mignon : les sacs à main de grandes marques. Le problème c’est qu’elle doit s’acquitter de ses dettes.

Et pour cela, elle se prend un deuxième job chez Holt, un grand magasin, où tout est nul et moche  mais dont les housses Laura Ashley sont très confortables (d’après ses dires).

Seulement voilà, elle découvre le cadavre de Richard, le directeur adjoint que tout le monde déteste et elle est aussitôt désignée comme son assassin potentiel.

Comme si cela ne suffisait pas voilà qu’elle se fait virer de chez Pike Warner, le cabinet juridique où elle travaillait, il serait question d’une fraude.

Lire un extrait

Avis de Claudia :

Ce livre est du même genre qu’Une (irrésistible) envie de sucrée de Meg Cabot, mais ici nous avons
affaire à une experte en maroquinerie de luxe qui, en plus, est fan de la série TV Les Experts.

Mesrine : « L’instinct de mort » et « L’ennemi public N°1 »

Bande annonce Mesrine : L’instinct de mort
J’espère que cette extrait donnera envie à ceux qui n’ont pas vu le film d’aller le regarder, pour ceux qui
l’auront déjà vu, j’ai réussi à trouver la Biographie du vrai Mesrine. Vous pourrez juger vous même de la ressemblance du film avec la réalité.
Biographie du légendaire Bandi :

Les débuts de Jacques Mesrine : 
Le 28 décembre 1936, Jacques-René Mesrine naît à Clichy le jour de la fête des Saints Innocents. Ses parents sont des marchands de tissu aisés. Ils souhaitent le voir étudier à l’école des Hautes Études Commerciales (H.E.C). Hélas, il n’aime pas l’école : les frères oratoriens l’expulsent.
Plus tard, Jacques se fait renvoyer du lycée laïc de Clichy pour avoir été violent envers le proviseur. Il devient alors représentant en tissus. En 1955, Jacques a 19 ans et se marie avec Lydia de Souza dans sa ville natale. Un an plus tard, il part pour la guerre d’Algérie comme parachutiste-commando où il sera décoré par le Général de Gaulle de la Croix de la valeur militaire. En mars 1959, Jacques reçoit le certificat de bonne conduite de la 626è Compagnie. Cependant, de retour à la vie civile, il divorce et vit de poker, petits « casses » et braquages. Très tôt, ce futur braqueur professionnel, de notoriété internationale, se rend compte qu’un rien change son visage. Il décide d’en jouer pour ne pas être reconnu. Les différentes photos prises au cours de sa vie en témoignent.